Google + lance un module de reconnaissance faciale

Comme l’a déjà fait Facebook, Google + a lancé tout récemment son système de reconnaissance des visages sur les photos de ses utilisateurs. Une fonctionnalité qui se veut toutefois non intrusive, puisque les utilisateurs du fameux réseau social auront le choix d’accepter ou non la présence de la reconnaissance faciale.

Une fonctionnalité qui a déjà fait beaucoup d’émois sur Facebook

L’apparition de cette reconnaissance faciale sur le réseau social Facebook a provoqué de nombreuses contestations, particulièrement chez les défenseurs de la protection des données personnelles. En fin octobre 2011, la CNIL allemande a d’ailleurs engagé des attaques contre Facebook à ce sujet. En effet, si tout le monde s’agite à propos de la reconnaissance faciale c’est à cause du risque que n’importe qui, à partir de n’importe quelle photo puisse reconnaître les personnes qui y figurent. La vie privée de tous serait alors largement exposé.

C’est dans cette optique que Google + n’a pas souhaité imposer la présence du module dénommé Find My Face en laissant le choix aux quelques 40 millions d’utilisateurs du réseau social, s’ils veulent oui ou non être reconnus de façon automatique sur les photos uploadées par tous.

Google + se comporte prudemment pour le respect de la vie privée

Find My Face est ainsi désactivé par défaut, vous pouvez cependant l’activer en vous rendant dans les paramètres de votre compte. Si vous ne voyez pas cette option, il vous faudra certainement attendre puisque ce module de reconnaissance faciale n’est pas encore disponible pour tous.

Ainsi, Google + reprend les idées de Facebook en essayant de les investir de façon plus réfléchit, c’est-à-dire en faisant bonne figure vis-à-vis du respect de la confidentialité des données personnelles. On peut deviner que c’est comme cela que Google + essaye de se différencier de son homologue, qui est lui largement critiqué par ses atteintes à la vie privée. On peut se demander si cet avantage de la sécurité des informations personnelles pourra convaincre les millions d’utilisateurs habitués à Facebook à migrer vers Google +.