« Fréquences en or » 4G : non pour Free et oui pour Bouygues Telecom, Orange et SFR

Attendue depuis très longtemps par les grands opérateurs téléphoniques français, l’ARCEP vient de mettre fin aux suspens en dévoilant enfin la liste des entreprises qui pourront exploiter les « Fréquences en or » 4G. SFR, Orange et Bouygues Telecom sont les heureux gagnants, tandis que la licence a été refusée à Free.

Les « Fréquences en or » 4G attribuées seulement à trois opérateurs


Les dés sont jetés pour ce qui est de la deuxième et dernière attribution des « fréquences en or » 4G. Le jeudi 22 novembre dernier, l’ARCEP a enfin publié la liste très fermée des opérateurs téléphoniques qui pourront bénéficier de la très demandée bande 4 G 800 MHz. Si cette fréquence est tant convoitée, c’est parce que celle-ci est ce qui fait de mieux, en matière de rapidité de connexion destinée à l’Internet mobile. Mais c’est également synonyme de bandes passantes de meilleure qualité. En gros, qu’est-ce que cette fréquence de 4 générations apportera vraiment d’innovant à celles déjà existantes ?

Largement plus performant que les 3G, la 4G permet une prise en charge de fichiers et de contenus lourds et plus complexes. La liste de jeux et d’applications utilisables sur les téléphones et Smartphones ne pourra alors que s’allonger, pour le plus grand bonheur de personnes abonnées chez SFR, Orange et Bouygues Telecom. En effet, des quatre opérateurs qui ont fait un appel à candidature pour une exploitation de la 4G, trois seulement ont retenu l’attention de l’ARCEP et Free n’en fait pas partie.

Les « Fréquences en or » 4G refusées à Free


Donc voilà comment l’ARCEP a réparti l’exploitation des 4 blocs de « fréquences en or » entre les trois opérateurs concernés qui sont Orange, Bouygues Telecom et SFR. C’est SFR qui remporte le jackpot, avec les deux Blocs B et C. C’est un lot de fréquence de 20 MHz duplex. Cette décision de l’ARCEP n’est que justifiée lorsque l’on sait que SFR a déboursé la modique somme de 1,065 milliards d’euros pour s’offrir cette fréquence. Vient après Orange France avec ses 891 millions d’euros, qui s’octroie ainsi le Bloc D, avec 10 MHz duplex. Héritant également de 10 MHz du Bloc A,. C’est seulement en troisième position que se trouve Bouygues Telecom en proposant la compensation financière de 683 millions d’euros. Rappelons que l’utilisation des « fréquences en or » 4G est soumise à certaines conditions sine et qua non pour ces trois entreprises à savoir l’obligation de travailler avec un Mobile Virtual Network Operator (MVNO).

Et qu’en est-il alors de Free ? Même si la licence a été refusée à l’enseigne, Free pourra tout de même utiliser la bande 4G, mais via SFR. Les conséquences, c’est que l’opérateur mobile devra s’acquitter des droits d’itinérance à SFR.

  • Publié le 15 janvier 2012 par Guillaume Hocine
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